dimanche 28 août 2016

Forte chaleur

Au vu des fortes chaleurs de ces derniers jours, un petit article hyper court sur ce qui est à faire en cas de canicule.

  • S'assurer que les chevaux aient correctement à boire. Vérifier que l'abreuvoir est rempli, que l'eau y soit claire et accessible. Attention si un nouveau cheval est dans un troupeau. J'ai déjà vu mon cheval empêcher un nouveau venu d'avoir accès à l'abreuvoir. C'est bête, mais ça peut arriver. De même, en ballade si on a la possibilité de les laisser régulièrement boire, c'est mieux.
  • En cas de doute sur l'hydratation d'un cheval, on peut faire un petit pli sur l'encolure avec la peau. Si le pli disparaît quand on le lâche tout va bien. Chez le cheval déshydraté, il disparaître après 1 ou 2 secondes, en fonction de la sévérité de la déshydratation. Un geste à connaitre!
  • Ça parait évident, mais si on peut éviter des gros efforts physique aux heures les plus chaudes, c'est mieux. Tant pour nous que pour eux !
  • Tout aussi évident, les chevaux doivent pouvoir disposer d'ombre dans leur prairie. Pour les chevaux en box, s'assurer que les boxes soient aérés.
  • Penser à la douche pour rafraîchir les chevaux. J'ai déjà vu une jument souffrant de coup de chaleur qui s'est sentie beaucoup mieux juste en douchant ses jambes. Si le coup de chaleur est plus grave, il faut doucher rapidement l'entièreté du cheval.
  • S'assurer que les chevaux aient des apports en sel. Logique, lorsqu'ils transpirent, ils perdent du sel.
Je pense donc ne rien vous apprendre dans cet article, car c'est beaucoup du bon sens!

Dernière petite chose concernant les coups de chaleurs, ils concernent le plus souvent les chevaux plus "lourds", le traits, mais également les chevaux en surpoids, car la graisse sous-cutanée empêche d'évacuer la chaleur. Il faut donc être vigilent, et s'assurer que les chevaux s’abreuvent correctement et disposent de sel.

Et vous, des astuces en cas de grosses chaleurs?


jeudi 25 août 2016

Promenade en main



Bien que mon cheval ait eu 7 ans cette année, il est encore très anxieux  en extérieur et j'ai besoin d'un autre cheval pour partir en ballade.

N'ayant pas toujours une cavalière pour m'accompagner, je pars régulièrement seule à pied, accompagnée de mon cheval que je tiens en main. L'extérieur est un formidable terrain d'apprentissage. On y voit plein de choses, tracteurs, chiens, voitures, poubelles, etc... On apprend également à se déplacer sur différents terrains, cailloux, dénivelés, pavements, hautes herbes, petits talus... Les montées et descentes permettent de travailler le cheval tout en douceur. Pour les chevaux non ferrés, le goudron et les petits cailloux sont une bonne stimulation pour les pieds des chevaux. Que des bénéfices!

Un autre aspect qui m'intéresse beaucoup dans ces promenades en main, est la complicité qu'on lie avec son cheval. Les sorties en groupe sont une occasion de mieux connaitre son cheval, mais je trouve qu'on discute beaucoup avec les copains/copines. On est moins concentré sur son cheval.
Avec les chevaux que j'ai eu précédemment en demi-pension, j'avais pu faire l'expérience de ces ballades en solo, face à face avec sa monture. On apprend à le connaitre. On le découvre dans un environnement extérieur. On se fait confiance l'un à l'autre... Que du bonheur!

Lors de mes premières sorties comme piéton avec mon cheval, je marchais devant et lui me suivait derrière (prévoir une longue longe). Je suivais en fait les conseils de Véronique de Saint Vaulry.

"Avantages;
  • Mieux voir: lorsque son piéton est placé trop près, le cheval ne le voit que par morceau, et souvent d'un seul œil. Plus loin devant, l'homme de rend visible en entier, et en relief (à deux yeux). Comme les règles imposées obligent l'animal à garder le regard rivé sur son éducateur, tout fonctionne comme s'il était rassuré par cette présence "entière", idéalement placée dans son champ visuel!
  • Mieux prévoir: placé trop près, ce gêneur de piéton aux gestes imprévisibles bouche la vue du cheval et encombre son champ de fuite. Aux point de risquer une bousculade en cas de surprise latérale. Plus loin, le risque s'estompe, et les angoisses du cheval avec...
  • Moins de pression: il semble que bien des chevaux ont du mal à se satisfaire des distances réduites (rares dans un troupeau en mouvement), et que leur malaise grandit à proportion de la vitesse, ce qui se traduit pas des oreilles couchées. Dès que la distance imposée augmente, ils s'apaisent!"
Extrait de "Communiquer avec son cheval", 5° édition de Véronique de Saint Vaulry.

Convaincus?




mercredi 24 août 2016

Respect?

Peut-être avez-vous déjà lu ce texte plein de bon sens et de vérité?

Un vieux cow boy observe un jeune qui travaille un cheval dans un enclos, mors... éperons... fouet... cris... rien n'y fait...
Le vieux cow boy demande alors au jeune s'il souhaite connaître son secret d'équitation pour dresser un cheval...
Le jeune répond : "Oui bien sûr" !

Le vieux cow boy lui dit alors :
"Si vous pouvez ouvrir mon poing...vous découvrirez le secret d'une bonne équitation"...

Le jeune homme tire alors sur le poing... pousse, pince, frappe, mord, utilise les aides qu'il trouve en vain... Il ne parvient pas à ouvrir le poing du vieux cow boy !

Il abandonne et dit : "Je ne comprends pas, je ne peux pas ouvrir votre poing alors je ne saurai donc jamais le secret d'une bonne équitation ?!"

Et le vieux cow boy de lui répondre : " Il suffisait de demander"....


Demander, et non pas exiger

Lorsqu'on les observe, on se rend bien compte que les chevaux sont d'une grande générosité. Ce sont des êtres calmes. La violence est rare chez eux. Quel absurdité que de penser que le cheval passe son temps à nous préparer "un sale coup", qu'il pense à comment "nous faire chier"... Comme si c'était dans sa nature !

Pour le cavalier qui s'en rend compte, il devient tout à fait naturel de demander, au lieu d'exiger. Le cavalier apprend alors à être patient, à attendre son cheval, à proposer pour laisser le cheval disposer...
Ce cavalier sera alors très perplexe face à ceux qui utilise enrênements et autres moyens pour obtenir une bonne réponse...

Je voudrais néanmoins ajouter un bémol à ce tableau idyllique.

Pour obtenir cette relation épanouie, où le cavalier ne fais que demander, laissant son cheval libre de dire non, il faut tout d'abord obtenir le respect du cheval.

Il me semble évident qu'un cavalier avec les meilleurs intentions du monde, qui cherche à collaborer pleinement avec son partenaire équin, rencontrera des difficultés si il n'impose pas des limites à son cheval.
Un cheval qui bouscule, mordille, attrape les vêtements n'arrêtera de le faire que si on lui explique qu'il n'a pas le droit.
Pour certains cavaliers, la question ne se posera pas. Grace à leur feeling, leur expérience ou leur bon sens, il mettront directement en place une relation saine. Dès les premiers pas, il imposeront des limites à leur cheval et auront une monture respectueuse. J'ai rencontré des cavaliers qui ne se rendent même pas compte qu'ils ont les bons gestes. C'est comme inné chez eux.
D'autres cavaliers, dont je fait partie, auront besoin d'être bousculés plusieurs fois pour réaliser l’irrespect de leur cheval. Dans mon cas, la prise de conscience a été suivie de longs mois pour "rectifier" le tir.

Je me rappelle avoir été bousculée par mon cheval contre un mur. J'avais alors élevé la voix, et repoussé l'agresseur avec un doigt contre mon épaule. Certains m'avaient alors regardé de travers. Pourtant, pouvais-je vraiment laisser un animal de 600 kg me bousculer sans réagir?

Pas sûre que se faire foncer dessus soit un plus pour la relation.

Après avoir démontré l'importance d'imposer le respect: ces petits signes qui montrent qu'il ne nous respecte pas.
  • Il nous bouscule.
  • Il ne fais pas attention à nous, et manque plus d'une fois de nous écraser les orteils.
  • Il se gratte sur nous (non, il ne vient pas nous faire un câlin. Ça le chatouille, et il a autant de respect pour nous que pour la clôture de son paddock).
  • En main, il nous arrache la longue pour aller grignoter un brin d'herbe. Parfois même, le nez dans l'herbe il nous est impossible de continuer notre promenade.
  • Au travail (monté ou à pied) il est vite distrait.
  • Au travail, il s'effraye pour un rien.
  • ...
Et la liste pourrait certainement s'allonger :-)
Et pour ceux qui ne seraient pas convaincu, je remarque que plus j'ai de l'autorité et du respect sur mon cheval, au moins celui-ci s'effraye... Magique !

lundi 22 août 2016

Présentation

Je suis une cavalière qui approche la trentaine, en selle depuis mes 8 ans. J'ai longtemps cheminé avec des chevaux de clubs, tous plus généreux les uns que les autres. Au contraire de nombreux cavaliers déçus de l'enseignement de club, je pense que mes deux monitrices ont eu à cœur de m'offrir un enseignement de qualité tout en me transmettant l'amour des chevaux.

La passion de m'a jamais quittée. Par la suite j'ai découvert la relation avec un cheval privilégié grâce à plusieurs demi-pensions.

Ce n'est qu'il y a un peu plus de deux ans que mes finances m'ont permis de réaliser le grand rêve de tout cavalier, devenir propriétaire.
Je suis ainsi partie à la recherche du cheval de ma vie. Je ne suis pas allée bien loin, car le premier cheval que j'ai rencontré fut mon coup de foudre. Un jeune cheval de 5 ans, avec encore bien peu d'expérience a ainsi débarqué dans ma vie.

Comme beaucoup de cavaliers en font l'expérience, les choses n'ont pas été simple. J'ai du beaucoup tâtonner, prendre cours, apprendre...

Passant beaucoup de temps sur le net, j'ai eu envie de partager mes expériences, et également de les confronter à ceux et celles qui auront le gentillesse de me lire.

Mon blog se veut un espace de partage sans jugement ni condamnation.