samedi 29 octobre 2016

Tour d'horizon de mes pantalons

Petit article matériel, je vous propose une petite revue de mes différents pantalons. J'ai pas mal de pantalons. Certains sont troués et tachés, mais j'ai besoin d'en avoir plusieurs de réserve. J'essaye au maximum de minimiser les lessives, et comme je trie beaucoup mon linge, mes pantalons attendent parfois 3-4 semaines pour être lavés.

Fouganza

Fouganza, la marque de Décathlon qu'on ne présente plus. J'ai un Décathlon à 10 min de chez moi, donc j'ai pas mal d'article de chez eux. Je sais que sur le net on trouve pas mal de critiques sur la qualité des produits Fouganza (textile ou autres). En ce qui me concerne, je trouve que ce sont des produits bons marchés, et donc la qualité va avec. 

J'en ai plusieurs, les plus vieux ont déjà quelques années.
J'ai plusieurs pantalons "basiques". Les prix varient entre 9 et 20 euros. J'en ai certains que je préfère à d'autres, donc ils ne sont pas tous portés autant. La qualité n'est pas la meilleure, mais c'est normal. Ce sont des pantalons peu chers, ils n'ont donc pas la qualité de ceux qu'on payera 40 euros :)
Mon préféré, malheureusement après 6 ans d'utilisation intensive ils s'est déchiré.


J'ai également celui-ci depuis 2-3 ans. Je l'ai en version rouge. Au départ il était à presque 40 euros. Je pense que maintenant ils soldent les derniers qui restent. Donc oui, 40 euros c'est beaucoup. Après, y a pas de secret, les pantalons décathlon à 40 euros auront une vie plus longues que ceux à 15 euros. Moi au final j'ai un peu de tout. Je suis prête à mettre 40 euros dans un pantalon, tout simplement parce que je sais que je vais l'utiliser (je passe beaucoup d'heures avec les chevaux...)


Mon dernier achat (2016) à 14,95. Là aussi c'est un pantalon plutôt bon marché. Vu mon utilisation intensive, je ne m'attend pas à ce qu'il tienne 10 ans. Il est tout doux, confortable, ça me suffit :-)

Equilibre

Celui-là je l'ai acheté par internet (par Kramer) et je suis assez déçue. Je suis plutôt du genre bouboule (comprendre: pas mal de kilos en trop) et pourtant, il est trop large au niveau de la taille, et trop court, il m'arrive 7-8 cm au dessus des chevilles.
Je ne peux pas trop juger de sa qualité car je le porte très peu. Par contre, tous les pantalons Equilibre que j'ai vu sur le site sont juste trop beau... Esthétiquement ils me plaisent beaucoup...
Je n'ai pas de photo de moi le portant, donc une photo du site à défaut.
J'adore l'esthétique

Orentoile

J'en ai deux. Le premier est aussi un peu trop court et m'arrive au dessus des chevilles (pourtant promis, je ne suis pas grande et mince). Je trouve qu'il n'est pas très flatteur pour mon postérieur :-(

J'en ai eu un 2° qui lui m'allait bien. C'est un pantalon acheté d'occasion acheté en 2006. Il est donc très vieux...




John Field

Pantalon acheté d'occasion en 2007. Je ne sais donc pas quel age il a, vu qu'il a eu une vie avant moi. Niveau qualité, rien à redire. Je suis sure qu'il sera encore là dans quelques années. Au départ il était beige clair. Aujourd'hui, la couleur est indéfinissable. Au niveau des genoux il est taché.
J'en suis très très contente.


Holybrook

Acheté chez Go Sport en 2006, encore un vieux qui a fait ses preuves! Je ne sais plus du tout comment sont les autres de la marque, mais celui-ci est assez épais. Je ne sais pas le porter avec mes bottes, car il est trop épais.
Par contre, j'ai eu l'occasion de le tester pour faire les boxes par moins de 0°c, il est top! (Même si au final, quand on travaille on a vite chaud ^^) Il me va super bien, il est confortable 

Belstar

Encore un pantalon acheté d'occasion. Un peu vieux et passé de mode, je le garde pour les jours où je n'en ai plus d'autre propre ;-)

dimanche 23 octobre 2016

[Lecture] "Danse avec ton cheval d'Ombre" de Chris Irwin

Un livre que j'ai lu d'une traite, comme un roman. C'est très différent d'un manuel d'équitation ou d'un livre sur les chevaux comme on en trouve habituellement.
C'est à mi-chemin entre une autobiographie, un enseignement ou une voie à suivre. Je trouve qu'il ne s'agit pas vraiment d'une méthode. L'auteur ne nous invite pas à changer notre façon de travailler, il ne prétend pas nous apprendre à dresser notre cheval.


Énormément d'éléments, j'ai donc choisi quelques enseignements que j'ai pu en tirer: 

Traditionnellement, nous conduisons les chevaux par la tête (licol, mors...). Selon Chris Irwin, ce n'est pas du tout naturel pour le cheval, et ça lui occasionne du stress. Pour lui, il est plus correct de contrôler le cheval via son arrière-main. Tout au long du livre, il insiste sur le fait que les chevaux font déplacer leurs congénère via la croupe. Ce concept s'applique également lorsqu'on est à cheval. 
Contrôler la croupe, c'est contrôler le cheval.

Les chevaux doivent sans cesse se déplacer.
Voilà qui va ravir les nombreux cavaliers et propriétaires qui militent contre le box. Comme le disent également de nombreux scientifiques, les chevaux se déplacent pour manger, "Le mouvement est pour les chevaux ce que l'abri est pour les humains. C'est l'endroit où ils vivent, un de leurs besoins fondamentaux."
Cela fait partie de leur stratégie de survie, être sans cesse en déplacement, ne pas s'attarder trop longtemps. Chris Irwin propose donc d'utiliser sans cesse le mouvement pour travailler avec les chevaux, que ce soit à pied, à cheval ou dans un enclos.

La différence prédateur/proie.
Le prédateur se concentre sur son objectif. Il peut s'agir d'un objectif de chasse, ou dans notre société un objectif stratégique, racheter une société, obtenir un poste important... Le prédateur se comporte de façon linéaire, il vise un objectif afin de l'atteindre. Au contraire, les proies ne cessent jamais d'être vigilantes. Leurs nourriture est à disposition autour d'eux, mais ils ne peuvent pas se permettre de se croire entièrement en sécurité.
"Nous sommes comme des téléobjectifs, ils sont comme des grands-angles. Nous pensons en lignes droites, ils pensent en courbes et en cercles. Nous nous concentrons pas intermittence, leur attention est permanente. Nous pensons à capturer, ils pensent à ne pas se faire capturer."


Chez le cheval, il n'y a pas de distinction entre ce qu'il pense et ce qu'il fait. Les chevaux ne sont pas capable de faire semblant. Voilà pourquoi il nous faut également, à nous cavalier, devenir limpide pour que le cheval nous fasse confiance.
"Leur physiologie est indissociable de leur psychologie. Ils n'ont pas appris à désunir leur corps de leur esprit et leur âme." Savoir ce que l'on veut, avoir une intention claire, être cohérent... un vaste programme je trouve!

Outre ces aspects techniques et comportementaux, il y a toute une réflexion de recherche sur soi, et une sorte de thérapie pour être en harmonie avec les morceaux plus sombre de soi-même. Ce qui est assez fascinant, c'est que c'est lors du dernier chapitre que tout les autres chapitres prenne sens. C'est assez difficile à expliquer, mais lorsque je suis parvenue à la fin du livre, j'ai comme eu l'impression de mettre la dernière pièce d'un puzzle pour découvrir l'image. Et cette image a fait écho en moi.

Il y a encore des très nombreuses chose à dire, mais j'ai choisi ce qui m'a le plus parlé. Si cela vous intéresse, je cite également Chris Irwin dans cet article: La concentration, le cerveau droit et la proie.



Chris Irwin parle beaucoup de langage corporel. J'aimerai beaucoup assister à un de ses training car décrire le langage corporel par écrit, c'est moins explicite qu'en direct. Malheureusement il n'est pas souvent en Europe. Il y a quelques vidéos de lui sur Youtube, mais elles sont très courtes et je n'y ai pas trouver mon bonheur. 

Avez-vous lu ce livre? Qu'en pensez-vous? Mon article vous donne-t-il envie de le lire?

mardi 11 octobre 2016

Faire au mieux avec les moyens dont on dispose

Je me rappelle une discussion que j'avais eue avec ma prof. J'étais en difficulté avec mon cheval, qui avait fortement tendance à se mettre sur les épaule et à m'embarquer.
Mon cheval avait été monté quelques fois par un cavalier beaucoup moins expérimenté que moi, mais qui ne rencontrait pas ce problème. Il était plus grand, plus lourd et plus sportif que moi. Je pense qu'il s'en sortait grâce à son sang-froid (moi je suis du genre très émotive), et sa présence.

Mais je ne serai jamais lui ! Je peux apprendre à gérer mes émotions (encore que c'est un travail sur le long terme), je peux peut-être faire un peu plus de sport, mais je ne peux pas grandir de 30 cm et avoir le physique d'un joueur de hockey. Je dois donc faire avec ce que j'ai. C'est à dire mon petit mètre 60, mes 8 kilos en trop, le niveau technique que j'ai aujourd'hui (qui n'est pas le même que hier ni celui de demain) et toutes les petites choses qui font ma personnalité.

Photo qui pique les yeux... Il y a eu beaucoup de chemin depuis...
Je suis parfois un peu obsédée par la progression. Je veux prendre cours, avec les meilleurs coachs possible, lire toujours plus de livres... au risque de passer parfois à coté de choses essentielles. Confronté aux excellentes cavalières qui montent avec moi, à ceux et celles qui rentrent avec des beaux résultats en compétition, face à ces démonstrations de cavalières sur les réseaux sociaux, je me sens parfois toute petite, j'ai l'impression d'être inscrite de force dans un concours auquel je n'ai pas souhaité participer.
Je ne peux m'empêcher de me comparer aux autres. J'ai le sentiment d'être dans une course. Qui monte le mieux? Qui a la meilleure relation avec son cheval? Une course sans fin, à qui fera le mieux et aura les plus belles photo sur facebook...

Pas facile de s'y retrouver dans tout ça...
Cette ancienne photo me rappelle que je pars de loin
Chacun de nous à son parcours, ses expérience qui aboutissent à l'équitation que nous avons au jour d'aujourd'hui. C'est ce qui nous amène à nous tourner vers une méthode ou une autre. Certains auront une approche plus technique, d'autres seront plus tournés vers le feeling.

De même, nous ne pouvons pas tous être propriétaires. Certains d'entre nous seront cavaliers de club, ou demi-pensionnaires, et n'auront pas le loisir des décisions concertants les chevaux montés.

Nous devons donc faire avec ce que nous avons, et avec qui nous sommes ! Nous ne sommes pas tous Michel Robert ou Jessica Michel.

Je n'ai pas changé le mors de mon cheval. Je n'ai pas mis d'enrênement, et je refuse de lutter avec lui. Je compose au jour le jour afin de l'amener calmement à se rééquilibrer. Beaucoup de travail sur deux pistes, et beaucoup d'incurvation. Je ne fais rien d'exceptionnel, je ne progresse pas très vite. Mais je fais avec qui je suis, sans tricher, en respectant mes croyances et mes convictions.

Comme je le détaille plus haut, c'est parfois dur d'accepter que je ne suis "que moi". Mais je dois faire avec. Je dois vivre avec qui je suis, et monter avec ce dont je suis capable aujourd'hui.

dimanche 9 octobre 2016

Apprendre le piaffé sur facebook

L'autre jour j'ai été interpellé par un message sur un groupe facebook. Une jeune fille souhaitait avancer en dressage avec son cheval. Elle souhaitait apprendre le piaffé à son cheval, mais ne savait pas comment s'y prendre.
Elle a donc reçu toutes sortes de conseils. Une personne lui demandait si son cheval connaissait le passage. La jeune fille a alors expliqué qu'elle ne connaissait pas les termes de haute école et ne savait pas ce qu'est le passage.. Elle demandait des conseils car elle ne s'y connaissait pas du tout en dressage. Elle cherchait a apprendre la piaffé à son cheval sans force, et avec douceur, mais elle ne savais pas comment amener son cheval a reporter plus de poids sur les hanches.

Il me parait complètement absurde de vouloir enseigner le piaffé lorsqu'on n'a pas des notions solide de rassembler. Il faut de l'expérience, les connaissances, éventuellement un enseignant qualifié pour baliser le chemin...
L'équitation demande du temps, et un énorme investissement personnel de sa part. Chez cette fille, on voyait clairement qu'elle manquait de technique et qu'elle se lançait un peu dans l'inconnu sans trop savoir ce qu'elle faisait.

Nous rencontrons tous autour de nous des cavaliers dont nous désapprouvons la conduite. J'ai commencer par juger cette fille sur facebook. Manque de connaissance, cherche les conseils sur facebook au lieu de s'entourer de professionnels, veut faire de la haute école alors qu'elle n'en connait pas le vocabulaire, n'a aucune notion de ressembler... Et puis un soupçon de culpabilité est apparut. Ne dit-t-on pas que l'équitation est une école d'humilité?

Je crois avoir de meilleurs connaissances qu'elles, plus de technique, plus d'expérience... Et alors? Aurai-je le droit de la juger?

Je souhaite à cette fille de réaliser ces rêves. J'espère qu'en rêvant de piaffer avec son cheval, elle découvrira le dressage, s'intéressera au rassembler, et aura petit à petit des notions de légèreté, d'impulsion, de travail juste... Je lui souhaite tout le bonheur du monde avec son cheval. J'espère pour elle un long chemin de progression, mais également... de joie avec son cheval.

Nous avons chacun des rêves qui nous tirent vers le haut. Nous devons tous avancer en tâtonnant, et lorsque nous voyons ceux qui tâtonnent 15 mètres derrières nous, la tentation est forte de se croire supérieur. C'est quelque chose que je vis régulièrement. C'est certainement la preuve que je n'ai pas encore apprise toutes les leçons que mon cheval m'enseigne.

Je remercie mon cheval pour les échecs qui nous ont permis d'avancer ensemble. Je cherche continuellement à ajuster ma manière d'agir pour un mieux avec mon cheval. N'est-t-il donc pas logique d’accepter que les autres également soient en recherche, et avance par essais et erreurs?

J'avais envie de publier ce petit article suite à ce que je lis sur internet, et ce que je vis dans la pension où se trouve mon cheval. J'ai parfois le sentiment d'être juger par les cavalières autour de moi, sentiment plutôt désagréable qui me donne envie de descendre de cheval. Et comme je l'explique, la tentation est forte pour moi de juger les cavaliers que je croise.
Mon petit article ne fera sans doute par avancer grand chose, mais s'il vous plaît, essayons ensemble de porter un regard bienveillant sur ceux qui nous entoure ;-)

Lire mon article sur le perfectionnisme en équitation : Le perfectionnisme qui nous empêche de progresser

dimanche 2 octobre 2016

Le vocabulaire de l'apprentissage

Les chevaux ont des facultés d'apprentissage énorme, et sont capable d'apprendre toute leur vie. Beaucoup de problèmes de comportements sont en faits du à un conditionnement incorrect. Une bonne compréhension de l'apprentissage chez le cheval permet de mieux comprendre et cohabiter avec le cheval.

Qu'est-ce donc que le conditionnement?

Définition de Marthe Kiley-Worthington:
"Le conditionnement est le processus à travers lequel un stimulus déclanche une réponse qui, à l'origine, ne lui était pas associée. Ce qui tient en un mot: apprentissage."

C'est donc un apprentissage associatif. Une demande (le stimulus) engendre une action (réponse).

Un réflexe inné peut devenir un conditionnement.
Je reprend ici un exemple proposé par Marthe Kiley-Worthington. Lorsqu'on soumet un œil à une forte puissance lumineuse, l’œil cligne. Ce n'est pas un conditionnement, il n'y a pas d'apprentissage. C'est un réflexe inné!
Par contre, si l'on associe la lumière à un son (par exemple, une cloche), l'animal va cligner des yeux. Le son devient alors un stimulus. Il y a eu un apprentissage, et la réponse au stimulus est conditionnée.



On distingue deux type de conditionnement. Le conditionnement pavlovien et le conditionnement opérant.

Le conditionnement pavlovien

Je suppose que vous connaissez tous l'expérience du chien de Pavlov ;-)
Le cheval (ou n'importe quel être vivant) réagit à un stimulus lié à un besoin de l'organisme (manger, boire, ne pas souffrir...).

Donc un animal qui a associé le vétérinaire à de la souffrance, risque de réagir quand il le reverra à nouveau. La vue du vétérinaire est le stimulus, la réaction de peur et de défense est la réponse.
Pareil pour un cheval qui s'excite quand il apporte le foin. Le soigneur manipulant le foin est le stimulus, l'agitation du cheval devant la barrière de la prairie est la réponse.


Le conditionnement opérant

Ici, l'association est faite entre une demande du cavalier et une réponse du cheval. Ici le stimulus n'est pas lié à la faim, la soif ou une besoin du cheval. Le stimulus est une demande du cavalier.

Les aides utilisées dans le travail du cheval sont du conditionnement opérant. 
Suite à un apprentissage, le cheval réagit à une demande par une action. Par exemple: les jambes agissent, le cheval se porte en avant. Vous exercez une pression sur le licol, le cheval cède à la pression. Même en travail en liberté, un geste peut conditionner une réponse. Lorsque vous demandez le pied pour le curer, c'est un apprentissage, c'est donc du conditionnement.



Le renforcement

La définition du renforcement par Christelle Perrin: "procédé qui augmente la probabilité de répétition d'un comportement" (Nouveaux secrets sur la relation homme/cheval).

L'action de renforcement permet de motiver le cheval à répondre. Elle peut être diverse. Un encouragement, une caresse, l'arrêt de quelque chose de désagréable...

Le renforcement peut être un ajout ou une soustraction. L'ajout sera du renforcement positif, la soustraction du renforcement négatif.


Renforcement positif

"Dès que le comportement souhaité est obtenu, on ajoute (d'où le terme positif) quelque chose que le cheval aime (des carottes, par exemple!). (...)
Dans cette ambiance, le cheval agit pour gagner quelque chose (...)." Christelle Perrin, (Nouveaux secrets sur la relation homme/cheval).
Outre la carotte, on peut caresser/gratter le cheval, le féliciter, lui proposer quelque chose qu'il aime (se rouler, partir en promenade)...

A noter que si la méthode du clicker training est basée sur le renforcement positif, l'association entre le son et la récompense alimentaire est du conditionnement pavlovien! C'est la même chose que l’œil qui cligne au son d'un cloche comme dans l'exemple plus haut!


Renforcement négatif

"Dès que le comportement souhaité est obttenu, on enlève (d'où le terme négatif) quelque chose que le cheval n'aime pas (l'utilisation du stick, par exemple)." Christelle Perrin, (Nouveaux secrets sur la relation homme/cheval).

"Notez que les termes "positifs" et "négatifs", employés pour désigner des renforcements, ne sont pas des valeurs de jugement, comme "bon" ou "mauvais", mais des descriptions arithmétiques d'un comportement renforcé soit en ajoutant quelque chose, soit en retirant quelque chose, par exemple une pression. Dans le cas où un cheval répond à un signal pour tourner et que la pression de la rêne est immédiatement relâchée, c'est du renforcement négatif qui a été appliqué." Hélène Roche (Motiver son cheval).

Donc par exemple, céder avec la main, arrêter une pression de la jambe ou de la main, c'est enlever quelque chose, donc c'est du renforcement négatif.

J'aime beaucoup terminer ma séance sur un exercice, puis lorsque j'ai eu un mouvement dans le bon sens, je termine la séance. Le fait de cesser la séance de travail est une soustraction, c'est donc un renforcement négatif. Mon cheval y est habitué. Parfois je demande un départ au galop, et dès la première foulée je jette les rênes sur l'encolure et je déchasse mes étrier. Mon cheval connait le signal, il s'immobilise immédiatement pour me laisser sauter à terre. Pour qu'il sache qu'il a bien agit, il faut qu'il y ait au maximum 1 à 2 secondes entre la réponse (départ au galop) et le moment où je suis au sol. Avec un peu d'entraînement, on saute à terre très rapidement !

Attention, le cheval apprend très vite. Inconsciemment, on renforce des comportements souhaitée, ou non souhaités! Si à chaque saut de mouton le cavalier abandonne l'exercice qu'il exécutait pour un exercice plus facile, le cheval risque d'apprendre à faire des saut de moutons pour trouver du confort.
Il vaut mieux aller progressivement dans la difficulté, pour demander au cheval quelque chose qu'il est capable de réussir.

NB: Cet article a été assez long à rédiger. Il se peut qu'il comporte des erreurs ou des imprécision. Je suis tout à fait prête à apporter des corrections, si vous me laissez un gentil message clair et compréhensible ;-)
De même, je n'ai pas abordé la question de l'habituation et de la sensibilisation. Peut-être un prochain article.